Introduction
Une
image affichée sur un écran ou
imprimée sur une feuille ne permet que d'avoir une
vue subjective de la troisième dimension,
grâce à la perspective. Cependant il existe
de nombreux moyens simples pour obtenir une image rendant
vraiment l'impression de troisième
dimension.
Nous
percevons la distance qui nous sépare d'un objet
par rapport au point que nous fixons selon la valeur de
l'écartement horizontal (la disparité)
entre les deux images rétiniennes.
Lorsque
la disparité horizontale des images est
inférieure à 2 degrés ou que la
disparité verticale est inférieure à
quelques minutes d'arc, nous percevons une seule image du
détail qui nous paraît "en relief",
tantôt plus proche que l'objet fixé, lorsque
les images sont plus écartées l'une de
l'autre que les points homologues, tantôt plus
éloignée que le point fixé dans le
cas contraire. Lorsque la disparité horizontale
des images est supérieure à 2 degrés
ou que la disparité verticale est
supérieure à quelques minutes d'arc, nous
percevons deux images.
Vision
stereoscopique
Pour
voir en trois dimensions il faut plusieurs conditions:
tout
d'abord pouvoir observer la scène sous deux angles
différents, et ensuite pouvoir reconstituer la
profondeur en comparant les informations issues de ces
deux images. Comme nous possédons deux yeux nous
pouvons avoir une vue instantanée d'une
scène avec un point de vue légerement
différent grâce à l'espacement entre
les yeux,, et le cerveau reconstitue l'image en
intégrant les informations recueillies. Cela
explique que certaines personnes ne sont pas capables de
voir en trois dimensions, en effet c'est un apprentissage
qui se fait pendant les premières années de
la vie. S' il y a des problèmes de vision à
ce moment le cerveau ne sera pas capable de voir la
troisième dimension par la suite, même si
les problèmes occulaires disparaissent plus
tard.
Si
on prend une photo on peut utiliser un seul appareil que
l'on déplace, mais dans ce cas la scène ne
doit pas comporter d'objet en mouvement. Si la
scène est en mouvement on peut utiliser 2
appareils que l'on déclenche en même
temps.
Comment
voit on le relief ?
Pour
voir du relief, il faut que nos deux yeux voient des
images légèrement différentes. A
partir de ces 2 informations qui lui arrivent
simultanément, notre cerveau recompose le
relief. Sur un écran ou une photo, qui sont par
nature plats, il faut donc envoyer des informations
différentes à chaque il soit
à l'aide d'un composant optique (réseau
lenticulaire par exemple), soit en portant des
lunettes qui filtrent de façon
différente pour chaque il (anaglyphe et
autres techniques). Mais pour envoyer des informations
différentes, il faut que celles ci existent sur
l'image. Pour cela on mixe une image gauche et une
image droite provenant de deux points de vue ou plus.
Que
veut dire steroscopie ?
Que
l'on utilise 2 points de vue, un pour chaque
oeil
Que
veut dire auto stereoscopie?
Que
l'on voit sans lunettes un contenu
stéréoscopique (alioscopie par exemple) .
C'est une technique très récente et encore
couteuse. Sharp a conçu les premiers ordinateurs
de ce type.
Comment
creer du contenu stereoscopique ?
Pour
les images fixes, on peut utiliser 2 appareils photos
légèrement écartés qui
prennent simultanément la photo ou utiliser 2
caméras virtuelles pour des images 3D
informatiques. On peut également, à partir
d'une image plate, effectuer une mise en relief, c'est
à dire inventer un second point de vue qui donnera
les informations nécessaires pour voir du relief
quand on mixera les images.
Illusion
d'optique
interprétation
erronée d'une donnée sensorielle. L'image
"physique" formée au fond de l'oeil,
analysée point par point, puis transmise au
cerveau sous forme de messages codés est en
principe la même pour tous. Ce sont les zones
visuelles du cerveau qui analysent ces signaux et nous
donnent une représentation de l'objet
perçu. L'interprétation qu'en fait le
cerveau peut parfois être ambiguë. Ces
"erreurs" d'interprétation sont des illusions
d'optique, qui ne sont pas perçues de la
même façon par chacun d'entre nous (nous
n'avons pas tous le même "vécu", ni les
mêmes images en mémoire)... Les illusions
sont les témoins des mécanismes de la
vision. Elles confirment que notre perception du monde
est assez éloignée de la photographie et de
la réalité complète.
Elle
est le résultat : - d'une stimulation des
photorécepteurs rétiniens, qui peuvent
subir des phénomènes de fatigue. - et
surtout d'une construction mentale, à partir des
messages nerveux reçus, parfois erronés. Le
cerveau cherche à mettre du sens partout,
même là où il n'y en a pas. Alors, il
en fait trop, amplifiant les contrastes, créant
contours, couleurs, perspectives, reliefs, mouvements, en
fonction de ce qu'il connaît. En effet,
malgré une organisation générale
commune du cortex visuel, les apprentissages et le
vécu diffèrent d'une personne à
l'autre, d'où une sensibilité variable
à certaines illusions.
Le
reseau lenticulaire
Le
principe consiste à présenter des images
différentes aux yeux selon l'angle de vision. Le
réseau lenticulaire contient une série de
lentilles cylindriques modelées dans un substrat
thermoplastique. La lentille focalise l'image
imprimée sur le côté arrière
du réseau lenticulaire. 
L'holographie
"L'holographie
est un procédé de photographie en relief
utilisant les propriétés de la
lumière cohérente (interférences
produites par deux faisceaux laser) qui donne un double
parfait de l'objet enregistré grâce au
codage de la lumière. Alors qu'on prend une
photographie à la lumière du jour, la
lumière laser est indispensable pour
réaliser un hologramme. La lumière
ordinaire est constituée d'un flux de photons aux
caractéristiques très variables et
émis à des moments quelconques. Au
contraire, le laser émet un faisceau de
lumière cohérente c'est à dire :
monochromatique (tous les photons ont la même
fréquence ou couleur) directif (cohérence
spatiale) en phase (cohérence temporelle)
L'holographie consiste à faire interférer
sur une émulsion photographique (plaque) deux
faisceaux de lumière cohérente issus du
même laser. Le premier est dirigé sur la
plaque, le second sur l'objet à holographier qui
diffuse à son tour la lumière qu'il
reçoit en direction de la plaque
émulsionnée. La rencontre de deux faisceaux
crée l'image d'interférence porteuse des
informations concernant la forme de l'objet et sa
position dans l'espace. Après
développement, on éclaire la plaque avec un
laser sous le même angle que le rayon de
référence. L'objet est reconstruit dans
l'espace en trois dimensions et en volume de
lumière. L'holographie recrée donc à
partir d'une onde de référence, l'onde
caractéristique de l'objet, sans le faire
intervenir à la visualisation". L'holographie peut
offrir une qualité incomparable mais dans ce cas
son coût et ses contraintes de mise en uvre
en limitent considérablement l'utilisation. C'est
pourquoi son usage est aujourd'hui réservé
à quelques applications
particulières.
Les
stereogrammes
Du
grec stéréo, solide, et de gramma,
inscription. C'est un couple d'images permettant la
vision stéréoscopique. 
Les
anaglyphes
Du
préfixe grec ana, d'avant en arrière, et de
glyphê, ciselure. C'est une photographie ou une
projection stéréoscopique en deux couleurs
complémentaires qui, observée à
travers des filtres également colorés,
donne la sensation du relief binoculaire.
Pour
simplifier l'anaglyphe est une image en deux couleurs
complémentaires restituant l'impression de relief.
Elle est réalisée à partir de deux
photos légèrement décalées,
afin de reconstituer la vision binoculaire. Les deux
couleurs habituellement utilisées sont le rouge et
le cyan. Pour voir un anaglyphe, il faut chausser une
paire de lunettes spéciales, équipée
de deux filtres: un rouge pour l'oeil gauche, un cyan
pour l'oeil droit. Ainsi, l'oeil gauche ne voit pas le
cyan, tandis que l'oeil droit ne distinguera pas le
rouge. On trouve ce genre de lunettes chez les libraires,
les opticiens, et parfois dans des revues
spécialisées, ou des DVD vendus dans le
commerce comme Shrek 3D et Spy kids 3D. On peut aussi les
commander chez un fournisseur de matériel
scolaire. Pour restituer le relief, il suffira donc de
faire apparaître en rouge l'image destinée
à l'oeil gauche, et en cyan celle destinée
à l'oeil droit. En pratique, on extrait la
composante rouge de l'image de droite, et on la remplace
par la composante rouge de l'image de gauche. Le
résultat n'est pas parfait, car dans la manoeuvre,
on a perdu la composante cyan de l'image de gauche, et la
composante rouge de l'image de droite, c'est à
dire la moitié des informations lumineuses que nos
yeux capteraient dans la réalité. C'est
pour cette raison que les couleurs des anaglyphes
apparaissent toujours plus pâles. La qualité
des filtres est primordiale pour une bonne restitution.
Si le filtrage est insuffisant, des fantômes
apparaîtront sur les contours des objets. S'il est
trop important, l'image sera sombre et le relief plus
difficile à saisir. c'est une méthode qui
demande de la précision et des
réglages.
Les
lunettes LCD
Lunettes
à cristaux liquides appelées aussi lunettes
à obturation. Le fonctionnement est simple mais la
réalisation bien plus délicate. Il s'agit
en fait de projeter alternativement l'image gauche et
l'image droite sur un écran (ciné ou
même ordinateur) au rythme de 48 images par
secondes et de cacher une fois sur deux l'oeil pour
lequel l'image n'est pas dédiée. Ce
rôle est assuré par des écrans
à cristaux liquides placés devant les yeux
qui synchronisés par un message infrarouge ou
radio avec le cadenceur des projecteurs se noircissent ou
deviennent transparents. Le spectateur voit ainsi un film
au rythme de 24 images par secondes, débit
d'images que toute salle de cinéma ordinaire
assure. Le même procédé peut etre
appliqué à une télévision
avec un mode de fonctionnement légérement
différent (voir plus bas).
L'idée
est d'afficher à l'écran les deux images
à tour de rôle, et ce avec une
fréquence relativement élevée. Un
dispositif obturateur bloque la vision de l'un des deux
yeux à tour de rôle pour que celui-ci ne
puisse voir que l'image qui lui corresponde. La mise en
oeuvre la plus simple de ce procédé est
d'utiliser des lunettes LCD, dont les verres sont en fait
composé d'un écran LCD transparent qui
devient opaque quand on lui applique une tension. Il faut
ensuite trouver un moyen pour synchroniser l'affichage
des images avec l'ordre d'extinction des
lunettes.
Ce
procédé bien que coûteux renvoie une
image en relief d'excellente qualité et
très réaliste sans perte de la couleur,
avec un grand confort d'utilisation. Cependant elle
nécessite un moniteur CRT (un moniteur LCD
émet de la lumière polarisée sans
rafraîchissement qui est par conséquent
filtrée par les lunettes LCD... l'écran
apparaît noir. De plus, le temps de
rémanence des écrans LCD ne permet pas un
affichage aussi rapide). Aussi, comme une image 3D
nécessite deux images classiques, le taux de
rafraîchissement du moniteur est divisé par
deux. Cela signifie que pour éviter un
scintillement trop important et garder un confort
d'utilisation suffisant il faut un moniteur capable de
supporter un rafraîchissement de 100Hz, 120Hz,
voire plus (ce qui donne 50 ou 60Hz en affichage
3D).
Pour
le moment, je ne connais qu'un seul jeu qui permet
d'utiliser les lunettes LCD sur Mac : Nanosaur 2.
Les
lunettes adaptées au mac sont très (trop)
chères, mais le résultat est (parait-il)
époustouflant et donne (c'est le cas de le dire!)
une nouvelle dimension au jeu.
Des
applications de visualisation moléculaires issues
du monde UNIX et tournant sous X11 comme "O" supportent
aussi la gestion des lunettes LCD.
La
vision croisee et parallele
Dans
ce procédé, les deux images sont
placées cote à cote sur le support. Pour
observer le relief chaque oeil doit regarder une image.
-
La vision croisée:
L'image
de gauche est à droite, et celle de droite est
à gauche. Il faut se forcer à loucher
jusqu'à ce qu'apparaissent 3 images de même
taille. Le relief surgit alors de l'image centrale.
(Vision assez simple)
-
La vision parallèle:
L'image
de gauche est à gauche, et celle de droite est
à droite. Il faut forcer les yeux à
regarder à l'infini (axes visuels
parallèles) jusqu'à ce qu'apparaissent 3
images de même taille. Le relief surgit alors de
l'image centrale. (Vision plus difficile) Ce
système de restitution est très facile
à réaliser : Faîtes votre couple
stéréoscopique de photos comme
décrit à la page des anaglyphes Rouge/Cyan,
puis accolez vos deux photos (respectez la place des
images suivant le type de vision choisi). ATTENTION :
tout le monde n'y arrive pas...et il est difficile de
regarder un film complet sans avoir mal au crane
!
La
chromostereoscopie
Stéréoscopie
par les couleurs, c'est un système de
visualisation en trois dimensions qui ne repose pas sur
la parallaxe binoculaire et la convergence. Cette
méthode repose en fait sur le
phénomène visuel de la
chromostéréoscopie. Lorsque la
chromostéréopsie est positive, les objets
bleus paraissent être plus éloignés
que les objets rouges. Einthoven (1885) fut le premier
scientifique à étudier l'effet
chromostéréoscopique. Il attribua cet effet
à la dispersion chromatique transversale et
à la relation asymétrique des axes visuel
et optique. En effet, les axes visuel et optique des yeux
ne sont pas les mêmes. Les rayons de lumière
qui créent une image sur la fovéa
traversent la surface de la cornée à un
certain angle. Par conséquent, la cornée et
les deux surfaces du cristallin agissent comme des
prismes. Les rayons de longueurs d'onde plus courtes
(lumière bleue) sont donc réfractés
d'avantage que ceux de longueurs d'onde plus grandes
(lumière rouge). Sur la rétine, la
lumière bleue converge plus vers le nez, tandis
que la lumière rouge converge plus vers les
tempes. Par conséquent, un objet rouge semblera
plus près qu'un objet bleu.
On
peut accroître l'effet
chromostéréoscopique en utilisant le
principe de la réfraction (Newton, 1704). La
lumière qui traverse un prisme est
réfractée, et le degré de
réfraction dépend de la longueur d'onde de
la lumière et de la vitesse à laquelle elle
traverse l'air et le verre composant le prisme. Utilisant
les principes de la chromostéréoscopie,
Richard Steenblik a mis au point les lunettes
adaptées en 1986. Ces lunettes ont
été mises sur le marché en 1992. Les
lentilles de ces lunettes sont en plastique transparent,
mais elles agissent comme des prismes de verre
épais. Elles combinent, en un même
système micro-optique de haute précision,
les effets de la réfraction et de la diffraction.
Les lentilles décalent les couleurs de l'image
dans différentes directions pour chaque oeil, ce
qui crée une perception
stéréoscopique à partir d'une seule
image.
Pour
utiliser la chromostéréoscopie afin de
créer des images 3-D, il s'agit d'abord de coder
en couleurs la profondeur dans une image, puis de
décoder les couleurs à l'aide d'un
système optique avec des lunettes adaptées.
De cette façon, on peut créer et
présenter des images 3-D sur différents
supports, y compris les épreuves photographiques,
le film, la vidéo et l'infographie. On a
utilisé une technique d'affichage 3-D employant
ces lunettes, afin d'améliorer l'analyse
qualitative des données de
télédétection, combinée
à des données géoscientifiques
(Toutin et Rivard, 1997). 
Le
relief polarisé
Les
images sont filmées par deux objectifs distants de
6,5 cm l'un et l'autre, comme l'oeil humain. A la
projection, on utilise une polarisation (ou direction) de
la lumière différente pour les deux images
: la polarisation pour l'oeil gauche et la polarisation
pour l'oeil droit forment un angle à 45°. Les
lunettes à filtres polarisants fournies au
spectateur reprennent cette séparation
droite/gauche de la lumière. C'est le cerveau qui
fait la synthèse entre les deux images,
légèrement décalées sur
l'écran, et qui crée le relief. La surface
de l'écran est métallisée pour ne
pas dépolariser la lumière. Les salles en
France : - Cinéma 3D relief - 30220 AIGUES-MORTES
- Grand Aquarium - 35402 SAINT-MALO - Parc Astérix
- 60128 PLAILLY - Espace Captiva - 69009 LYON -
Disneyland Paris - 77777 MARNE-LA-VALLÉE -
Futuroscope - 86000 POITIERS - Musée de l'air et
de l'espace (Aéroport du Bourget) - 93350 LE
BOURGET A la projection, les images doivent être
superposées très précisément
et éclairées avec une même
intensité. De plus, elles doivent être
positionnées dans le bon ordre, sinon le relief
est inversé. Le positionnement des filtres
polarisants des lunettes des spectateurs doit être
précis. Le plus petit décalage provoque des
défauts de vision et l'apparition d'images
fantômes.
La
Cité des Sciences de Paris, le Futuroscope de
Poitiers ou même Disneyland sont
équipés de salles de projection "3D". Mais
sans les fameuses lunettes polarisantes remises à
l'entrée, l'écran donne l'impression de
sortir d'une fête bien arrosée...(vue
double). La lumière étant composée
d'ondes verticales et d'ondes horizontales; on utilise
deux projecteurs sur lesquels on monte un filtre à
polarisation horizontale pour l'un et à
polarisation verticale pour l'autre. Ainsi sur
l'écran apparaissent deux images
différemment polarisées que les lunettes,
qui possèdent la même monture de filtres que
les projecteurs, séparent de manière
à restituer à chaque oeil l'image qui lui
était destinée. Un filtre polarisant est
une sorte de peigne qui filtre un type d'onde: - un
peigne horizontal stoppe les ondes à propagation
verticale, - un peigne vertical stoppe les ondes à
propagation horizontale.
Ce
système est très efficace pour un
écran plan (on peut facilement voir un objet au
bout de son nez) mais il montre ses limites dans le cas
d'écrans hémisphériques car l'image
doit être regardée dans l'axe des lunettes.
Ondes horizontales projetées Ondes verticales
projetéesOndes horizontales
réfléchies Ondes verticales
réfléchies. Projeter deux films
simultanément permet de restituer le relief . Si
vous possédez 2 projecteurs de diapositives (ou
film, bien sûr) et un écran
métallique il ne vous reste plus qu'à
acheter des filtres polarisants linéaires pour
voir vos diapositives en relief... ce
procédé est cher (mais les projos se
démocratisent de plus en plus ...alors?

Les
lunettes 3D à diffraction (
Fireworks
, filtres
HoloSpex)
Alors
là on s'éloigne un peu (beaucoup) de la
stéréo 3D... .On a un peu l'impression
d'avoir un hologramme dans les lunettes...
Fireworks
:
Elles
sont pourvues de filtres à diffraction. Elles
multiplient l'effets visuels des feux d'artifice, des
spectacles "son & lumière". Ces lunettes, lors
d'un feu d'artifice donnent une impression de 3D.
Les
lunettes 3D Fireworks sont un produit peu coûteux,
pouvant etre utilisés pour des actions promo et
pour la vente au détail.:
Les
lunettes à filtre holospex permettent de
transformer un point lumineux distant en un hologramme
représentant un symbole, un logo, un message, une
marque.
-
utilisation promotionnelle,
action
de marketing direct et insertion presse 
Colorcode
C'est
un procédé dont les lunettes peuvent
laisser penser aux lunettes anaglyphes mais dont les
filtres sont bleus et ambre. Colorcode est un produit
danois. Evidemment dans leur pub on peut lire que leur
système fonctionne sur les écrans
LCD/CRT/Plasma et tous les types de projos ainsi qu'en
impression sur papier...jusque là rien de bien
différent de l'anaglyphe!
D'ailleurs
eux-même en conviennent. L'image en elle
même, vue sans lunette est assez pâle, dans
les tons pastels avec uns sorte de halo jaune sur les
contours.
Là
ou j'ai plus de mal à comprendre, c'est
l'explication de la méthode: l'information couleur
proviendrait de l'oeil gauche (ambre) tandis que
l'information visuelle de profondeur serait donné
par l'oeil droit (filtre bleu).
Moi,
j'ai franchement l'impression que c'est encore une autre
variante de l'anaglyphe qui respecte plus les couleurs
originales de la photo...mais je pense que le
problème d'image fantôme doit exister
également !
(www.colorcode3d.com)

Livres
sur les yeux, le cerveau et la vision
"De
l'il à la Vision" John P. FRISBY Fernand
Nathan - 1981. Le dernier chapitre "Voir avec deux yeux"
est consacré à la "Vision en Relief" et
traite des problèmes de la vision en "3D", des
anaglyphes, des stéréogrammes de points
aléatoires de Bela JULESZ et de la
stéréopsis globale. Cet ouvrage est
illustré par de très nombreuses images en
"3D" visibles grâce à des lunettes "3D"
bicolores pour anaglyphes fournies avec le livre.
Attention : les filtres de ces lunettes sont "rouge" et
"vert" et il faut placer le filtre "rouge" devant
l'il droit et le filtre "vert" devant l'il
gauche... "L'il, le Cerveau et la Vision" Les
étapes cérébrales du traitement
visuel. David HUBELL'univers des Sciences - Pour la
SCIENCE - 1994 Le chapitre "Le corps calleux et la Vision
stéréoscopique" traite de la "Vision en
relief". David HUBEL a obtenu en 1981 avec Torsten WIESEL
le prix Nobel de Médecine et de Physiologie pour
ses travaux sur la Vision. "Le Cerveau" Jacques-Michel
ROBERT FLAMARION - Dominos - 1994 - Glossaire des termes
techniques. Un exposé pour comprendre. Un essai
pour réfléchir. "Let me see. (He takes the
shulk)". Laisse moi regarder. (Il saisit le crâne).
Hamlet, Acte V, scène I - Shakespeare. "L'il
et le Cerveau" Philippe MEYER "Biophilosophie de la
perception visuelle" Editions Odile JACOB - 1997
L'approche matérialiste et réductionniste y
débouche sur un raisonnement philosophique
complexe. Ce livre est inspiré de l'ouvrage :
"L'il et l'Esprit" MERLEAU-PONTY GALLIMARD - 1964.
"L'il et la Vision" - "The Eye and Seeing" Steve
PARKER - Louis MORZAC Editions GAMMA, l'Ecole active -
1960 Collection "Le corps humain" 
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